– Hauteur au garrot: 50 à 70 cm;
– Longueur: 90 à 150 cm;
– Poids: 20 à 40 kg ;
– Longévité : une dizaine d’années en milieu naturel.
– Allure générale d’un grand chien, haut sur pattes, queue pendante.
– Pelage tirant sur le gris. Le masque facial blanc couvrant le maxillaire inférieur est caractéristique de l’espèce présente en France.
– Grande forêt ou steppe
– Aujourd’hui, le loup est présent uniquement dans des zones montagneuses peu habitées, mais il peut s’habituer aux milieux semi ouverts
– En Espagne, il fréquente les plateaux cultivés.
– 10000 à 1 million d’ha (15000 à 30000 ha en France)
– Le loup se déplace beaucoup en fonction des proies sur son territoire.
– Le déplacement sur plusieurs centaines de kilomètres des animaux subadultes à la recherche d’un territoire est une caractéristique de l’espèce.
– Rut en fin d’hiver, en février-mars
– Naissances de 3 à 5 jeunes, d’avril à mai, après 9 semaines de gestation.
– Ce carnivore super prédateur, qui se trouve en fin de chaîne alimentaire, consomme 2 à 4 kg de viande par jour
– Il se nourrit des proies les plus abondantes: petits mammifères, oiseaux, grenouilles, renards, chiens, charognes, mais aussi fruits (voir les fameux raisins) et ongulés sauvages et domestiques.
– Les ongulés sauvages constituent son régime de prédilection.
– Les troupeaux domestiques constituent des proies faciles.
– En 2010, 1 090 attaques de loups ont conduit à l’indemnisation plus de 4000 ovins et 150 autres animaux domestiques.
– Cette même année, les mesures préventives de protection des troupeaux et les indemnisations directes ont coûté respectivement 6,2 millions d’euro et 1,16 million d’euro, soit 7,36 millions au total (source ONCFS).
Impacts sur les ongulés sauvages :
– Le loup chasse à la course, en meute.
– Une horde est un regroupement de cellules familiales pour attaquer des proies importantes.
– Les loups, comme les lions, testent leurs proies à la course et prélèvent surtout les sujets jeunes, âgés ou affaiblis.
– Ils opèrent des prélèvements importants sur les populations de cerfs, de chevreuils, de mouflons, d’élans, de rennes, de sangliers…
– Le loup favorise la dispersion des hardes et la sélection sanitaire.
Danger pour l’homme :
– Le loup craint l’homme et il n’existe aujourd’hui que peu de preuves formelles de cas d’attaque
– En revanche, au XVIIIe siècle, les attaques sur les personnes gardant les troupeaux et les agressions de loups enragés occasionnaient une trentaine de victimes tous les ans en France.
– Le loup est bien représenté en Europe orientale et centrale, où il est chassé à l’affût ou en battue.
– La population des Carpates centrée sur la Roumanie représente 4 000 loups.
– Celle des Balkans allant de la Slovénie à la Bulgarie en passant par la Grèce est évaluée à 5 000 individus.
– Les populations d’Europe de l’Ouest et du Nord se reconstituent progressivement.
– En 2010, on compte 200 sujets en Suède, 200 en Finlande, 50 en Allemagne, 2 500 en Espagne et au Portugal (plus de 300 meutes) et 800 dans la péninsule italienne (Abruzzes et Apennins).
– En Europe de l’Ouest, il est protégé, hormis dans une partie de l’Espagne.
– Commun jusqu’au XIXe siècle, disparu au XXe, le loup est revenu en 1992 dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes). Ces animaux sont issus d’une expansion naturelle des meutes italiennes.
– L’espèce est en extension dans les Alpes françaises au rythme d’environ 15% par an.
– Les observations de loups en montagne se font plus fréquentes.
– Son expansion géographique est rapide (25 % par an).
– Un petit noyau de souche italienne s’est établi dans les Pyrénées orientales.
– Des individus colonisateurs sont régulièrement identifiés dans le Massif central, le Jura et les Vosges.
– Au total, la population en France est estimée à 250 individus en 2012.
– L’espèce est protégée, sauf dérogation spéciale autorisant sa capture ou sa destruction en cas de dommages importants.
– Une fois les mesures de prévention épuisées, la défense contre les attaques de loup répétées suit un protocole graduel très strict sous l’autorité du préfet : tirs d’effarouchement, tirs de défense, tirs de prélèvement. Ce protocole est défini tous les ans par le ministre de l’Écologie dans le cadre du Plan national loup.