– Hauteur au garrot : 80 à 140 cm; longueur: 170 à 220 cm;
– Poids d’un mâle: 150 à 240 kg dans les Pyrénées, jusqu’à 400 kg dans les Carpates;
– Important dimorphisme sexuel : 70 à 130 kg pour une femelle ;
– Longévité : 20-25 ans.
– L’espèce a été refoulée par l’homme dans les forêts montagneuses humides et peu pénétrées, de moyenne altitude (surtout entre 1 300 et 1 800 mètres).
– En été, l’ours fréquente les alpages au-dessus de la limite des forêts et parfois les champs de céréales.
– En Scandinavie, l’ours colonise la taïga (forêt de conifères circumpolaire).
– 5 000 à 30 000 ha pour une femelle.
– Les mâles sont plus nomades.
– Quand les ressources du sous-bois sont importantes, le domaine diminue.
– L’ours vit en semi-léthargie, dans une tanière, de décembre à mars-avril environ.
– Rut en mai-juin
– Femelles fertiles à partir de 4-5 ans
– Naissances dans la tanière hivernale, en janvier-février, de 1 à 2 oursons (tous les 3 ou 4 ans)
– Gestation différée (comme chez le chevreuil).
– Omnivore opportuniste à nette dominante végétivore
– Son régime très variable est généralement composé de 80 % de végétaux (fruits, tubercules, bulbes, graminées…) et de 20% de nourriture carnée (insectes 10%, mammifères 10%).
– Animaux domestiques (ovins, bovins, chevaux)
– Ruches, vergers, céréales.
– En France, les dégâts sont remboursés par l’État (ministère de l’Écologie)
– Les agents responsables sont les gardes du Parc national des Pyrénées et l’Équipe Ours de la DIREN et de l’ONCFS.
– L’ours brun est un piètre prédateur (myopie, membres courts)
– Il est rare qu’il chasse délibérément mais, à l’occasion de rencontres, il est capable de tuer de très gros animaux
– En Europe, son impact sur les populations de grands ongulés sauvages est anecdotique.
– Quelques individus (essentiellement des femelles suitées) peuvent se montrer agressifs en cas de rencontre inattendue à faible distance
– Des accidents graves arrivent parfois avec des ours « acclimatés » à l’homme (on parle alors d’animal imprégné).
– Abondant en Europe de l’Est et du Nord à travers 4 grands noyaux (8000 dans les Carpates, 2 500 dans les Balkans, 2600 en Scandinavie, 11 000 en Carélie, Finlande, Pays baltes et Russie) où il est gibier.
– Les populations occidentales sont nettement plus réduites: 120 dans les monts Cantabriques (Espagne), 40 dans les Apennins (Italie), 40 dans les Alpes orientales (Autriche, Italie).
– Disparu des Alpes en 1937
– Population relictuelle dans les Pyrénées avec environ 20 animaux répartis en 2 noyaux distants de 50 km
– En 2010, 3 animaux mâles génotypés entre la Vallée d’Aspe et celle d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) et 16 génotypés en Ariège et Haute-Garonne.
– 3 ours de Slovénie (2 femelles et 1 mâle) ont été lâchés en Haute-Garonne en 1996 et 1997
– Des naissances ont régulièrement été constatées depuis dans le noyau oriental
– L’espèce est protégée depuis 1972, sauf dérogation spéciale.